(Double culture et double foyer : Les races “Demi”)
Demi-elfes, demi-nains, demi-orques, demi-succubes et sirines sont des races qui peuvent vous offrir des possibilités de roleplay particulièrement intéressantes. Disons que les personnages de ces races partent tous d’un même fond psychologique commun : le fait d’être issu de deux communautés très éloignées, mais d’avoir été dans la plupart des cas conçus avec amour par leurs deux parents. Pour eux, une culture représente la mère, et une autre le père. Aucune ne les représente vraiment, et toutes deux sont liées à leurs parents et à l’amour qu’ils leur portent.
Les membres des races de sang mêlé doivent composer dans leur enfance avec une plus grande difficulté à s’intégrer dans le milieu qui les élève, tout en symbolisant une ouverture vers une autre conception des choses, dotés qu’ils sont de tout un tas d’aptitudes qui font souvent l’admiration de leurs camarades. Chaque race « demi- » symbolise une manière différente de s’adapter à cette situation qu’elles ont toutes en commun.
Les demi-elfes sont souvent d’extraordinaires diplomates, des personnages toujours écoutés, parce que l’on sait que lorsqu’ils parlent, c’est pour dire quelque chose de mûrement réfléchi, raisonné, posé. C’est pour cela qu’ils sont d’excellents négociateurs : ils sont véritablement utiles. Cependant, ils n’ont de vraie société que celle de leurs semblables, les autres demi-elfes, avec lesquels ils recherchent toujours à fonder des communautés. Et ne sont véritablement heureux qu’avec eux.
Les sirines font des personnages naturellement joyeux, mais parfois excessivement distants, rêveurs, et difficiles à suivre. Elles n’ont que rarement de contact avec leur deux familles à la fois. Leur nature duelle est intrinsèquement fondue en une seule, changeante et souvent pleine de déconvenue pour leur entourage. On dirait vraiment des fées parmi les hommes, un peu le pendant merveilleux des demi-succubes, qui elles non plus n’ont pas la chance de pouvoir se targuer de leurs deux familles.
Les demi-nains sont presque toujours contents de leur situation et ne l’échangeraient pour rien au monde. Même s’il n’est pas toujours complètement à l’aise parmi ceux de sa branche paternelle, ni ceux de sa branche maternelle, un membre de cette race sera heureux de ce que lui offrent les uns et les autres, et de la liberté dont il dispose aussi à leurs égards, liberté qui lui est naturelle.
Les demi-orques sont la plupart du temps complexés et perturbés : on dirait que l’essentiel de leurs problèmes vient qu’ils peinent à atteindre et à définir leur nature. Mais ils sont aussi ceux qui sont le plus exposés à être issus d’une origine douteuse, ceci expliquant cela. Attention cependant : ce n’est pas toujours le cas. Les tribus les plus barbares comptent nombre d’histoire d’intégration de membres d’autres races, parce qu’un peuple qui vit près de la nature, et a pour valeurs les notions de survie, sait toujours reconnaître l’utile quand il se présente à lui. Les humains peuvent faire preuve d’une détermination qui étonne les orques. Des demi-orques issus de pareilles tribus ne se voient pas comme différents des autres orques, et bien souvent n’ont aucune attirance particulière pour le monde des hommes.
Les demi-succubes ne se posent en général pas ce genre de question… L’écrasante majorité des membres de cette race est centrée sur ce qu’elle désire, et ne met en cause ni son bien fondé ni sa capacité à l’obtenir. En général, elles fondent leur adaptation à leur milieu social au moyen de leurs pouvoirs. Mais on ne peut pas vraiment leur en faire le reproche : pour nombre d’entre elles, c’est une habitude prise devant une question de vie ou de mort.
Texte de Snorcraff.