Marcheur de la côte

Prérequis : homme-poisson (tous sauf homme-poisson des grottes sous-marines)

Suite à un désir poignant ou à une quête impérieuse, vous avez formé le vœu de pouvoir arpenter le monde de la surface. Un vœu absurde pour beaucoup parmi votre entourage, et de toute façon irréalisable, vous en a-t-on averti. Pourtant, vous avez été entendu par quelqu’un – en l’espèce, une puissante sorcière des profondeurs. Et vous êtes maintenant au fait d’un douloureux rituel qui vous permet, l’espace d’une journée, de changer votre queue de poisson en jambes humaines.

En complétant un rituel auto-sacrificatoire de 10 minutes qui implique de vous découper la chair, vous pouvez acquérir une vitesse de marche de 9 mètres pendant 24 heures, mais vous perdez votre vitesse de nage. Vous perdez une quantité de points de vie égale à votre niveau, que vous ne pouvez pas récupérer tant que vous avez des jambes. Ces jambes humaines, vous les maîtrisez mal et elles vous font souffrir. Tant que vous les gardez, elles vous imposent un certain nombre de contraintes :

• Vous êtes désavantagé à tous vos tests d’acrobatie.
• Si vous vous précipitez, vous devez réussir un jet de sauvegarde de Constitution DD 10 ou tomber à terre, et encaisser une nouvelle perte de points de vie égale à celle du rituel. Votre mouvement tombe alors à zéro jusqu’au début de votre prochain tour.
• Vous êtes désavantagé aux jets de sauvegarde de Constitution visant à résister à l’épuisement. Vous devez faire ces jets à partir de 6 heures de marche et non de 8 heures comme le précise la règle sur la marche forcée du chapitre 8 du Player’s Handbook.

Il n’y a pas de limite au nombre de rituels que vous pouvez accomplir en une journée. Le rituel peut être ainsi refait 10 minutes avant son terme pour prolonger ses effets chaque jour, mais il prend immédiatement fin si vous plongez ou êtes plongé dans de l’eau salée.

On raconte, parmi les hommes-poissons, qu’il existe un objet façonné par les sorcières des profondeurs (des cicaelles, guenaudes ou sirènes la plupart du temps), qui permet d’emprisonner la forme naturelle d’un homme-poisson le temps que ce même objet lui confère des jambes. Un pendentif généralement, souvent sous la forme d’un dauphin, ou symbolisant quelque lien à la mer. Tant que l’homme-poisson le porte, il peut revenir à sa forme à tout moment. Mais s’il le perd, il gardera à tout jamais ses jambes…

Pareil objet, s’il existe, peut vous fournir une alternative à la prise de ce don. Mais, dans tous les cas, avoir des jambes est douloureux et fatiguant : vous devriez appliquer les mêmes pénalités si vous vous en servez.

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